Benjamin Mendy a été auditionné ce lundi dans le cadre de son second procès, à Chester (Angleterre). Accusé de viol et de tentative de viol par deux femmes concernant des faits qui remontent à 2018 et 2020, l’ancien joueur de Manchester City a livré sa version des faits, niant toute forme de contrainteCe lundi s’est avéré primordial pour l’avenir de Benjamin Mendy. Alors que son second procès avait débuté fin juin à Chester (Angleterre), l’ancien international français (10 sélections) s’est exprimé pour confronter sa version à celles des deux plaignantes. « Je n’ai rien forcé, elle avait ses bras autour de moi, j’avais mes bras autour d’elle », répondait-il à son avocate pour décrire sa soirée avec la première femme, il y a presque cinq ans, à son domicile. Cette dernière accuse Mendy d’avoir essayé de la violer.
Ce procès est décisif, car il est supposé éclaircir le flou qui entoure les deux charges qui pèsent sur le joueur. Le 13 janvier 2023, Mendy avait en effet été déclaré à l’unanimité non coupable de six viols et d’une agression sexuelle. En revanche, aucun verdict n’avait été rendu concernant la septième accusation de viol et celle de tentative de viol, pour des faits présumés remontant à 2018 et 2020. Du fait de l’incertitude du jury, un second procès avait dû être programmé.
Une défense semblable à celle du premier procès
Sur les coups de 11h30 (heure française), l’ancien défenseur de Manchester City a rappelé au tribunal qu’il avait rencontré la première plaignante en 2017, tout en affirmant que celle-ci voulait revoir l’un de ses amis. Interrogé par son avocate Eleanor Laws, il a expliqué qu’il aurait demandé à son ami s’il pouvait avoir des relations sexuelles avec la victime présumée. Celle-ci aurait refusé de coucher avec Mendy, lequel s’est défendu de toute contrainte exercée sur elle. « Je lui ai dit qu’il n’y avait aucun souci. Le lendemain, je me suis arrangé pour qu’un chauffeur la raccompagne », a-t-il justifié.
Vers midi, les débats ont ensuite porté sur le viol présumé d’une deuxième femme, en octobre 2020. Toujours interrogé par son avocate, il a reconnu que la plaignante avait accepté de lui faire une fellation, mais le joueur a nié l’avoir poussée à aller plus loin. Jeudi, une collègue de cette femme assurait que son amie était « fatiguée et fébrile » au lendemain des faits.