Encore une polémique autour du président de la FECAFOOT
Le président de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT), Samuel Eto’o, se retrouve une nouvelle fois au cœur d’une vive controverse. Cette fois, c’est son ancien coéquipier au Real Madrid et en sélection nationale, Geremi Njitap, qui a décidé de porter l’affaire devant le Tribunal arbitral du sport (TAS), marquant un nouvel épisode dans la série de tensions qui secouent le football camerounais.
Une relation devenue électrique
Depuis son élection à la tête de la FECAFOOT, Samuel Eto’o a multiplié les initiatives, parfois controversées, et s’est retrouvé impliqué dans plusieurs conflits. Le plus médiatisé reste sans doute celui qui l’oppose à l’actuel sélectionneur des Lions Indomptables, le Belge Marc Brys, qui dénonce régulièrement des tentatives d’ingérence et de déstabilisation.
Mais cette fois, la polémique prend une tournure encore plus personnelle, impliquant un autre ancien Lion Indomptable, Geremi Njitap. Selon plusieurs sources proches du dossier, le point de rupture est survenu après que la FECAFOOT, sous la direction d’Eto’o, a décidé de retirer l’agrément à la Synafoc — le syndicat des footballeurs camerounais présidé par Njitap — l’empêchant ainsi de siéger à l’Assemblée générale de la Fédération.
Geremi Njitap contre-attaque
Estimant ce retrait d’agrément comme un “coup bas”, Geremi Njitap n’a pas tardé à réagir. L’ancien joueur de Chelsea a décidé de porter l’affaire devant le TAS, l’instance internationale en charge des litiges sportifs. Il conteste la légalité de la décision de la FECAFOOT et entend faire valoir les droits de la Synafoc en tant qu’organisation représentative des joueurs.
Ce nouvel épisode illustre une fois de plus les divisions profondes au sein du football camerounais, miné par les querelles de pouvoir, les luttes d’influence, et les rancunes personnelles.
Une image fragilisée
Cette affaire tombe mal pour Samuel Eto’o, qui fait déjà face à de nombreuses critiques quant à sa gestion de la FECAFOOT. À peine réélu à la tête de la Confédération africaine de football (CAF), Patrice Motsepe, lui aussi confronté à de nombreux chantiers, pourrait voir dans cette nouvelle crise au Cameroun un exemple de l’instabilité qui freine le développement du football africain.
Alors que les Lions Indomptables préparent les prochaines échéances internationales, cette guerre d’égos entre deux anciennes gloires du football camerounais risque de détourner l’attention des véritables priorités : la performance sur le terrain et la construction d’un football plus transparent et unifié.
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